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7 juillet 2014

A l'école de Jésus

A L’ECOLE DE JESUS

 

            Dans le sacrement de l’Eucharistie nous s’ouvre une école céleste, où l’enseignement est donné par Jésus-Christ en personne. Deux sciences y sont enseignées : l’humilité et l’amour. Ainsi, tous nous sommes tous conviés à l’école de Jésus ; là nous apprendrons à être humble et à aimer toujours. La Sainte Vierge et notre Père céleste y sont là pour nous secourir et nous rendre dignes à l’écoute et à la mise à profit de ces leçons divin. Tous, nous avons besoin de l’humilité aussi bien que l’amour. Le véritable esprit de l’humilité est « l’amour de l’effacement ». En effet, Jésus s’est effacé en passant trente années de vie cachée en étant Dieu, splendeur de la substance du Père, venu pour sauver le monde et tout cela uniquement pour nous enseigner combien l’humilité est nécessaire et comment il faut la pratiquer. Mettons donc notre confiance en lui car, notre foi nous pousse à l’action dans l’espérance et donne sens à notre vie au nom de celle-ci. Pauvres et grands pécheurs que nous sommes, qui ne cherchent qu’à nous complaire en des succès qui nous valent un peu d’honneur terrestre, nous avons beau jouer à la dévotion, à l’esprit de charité ou du sacrifice, sans humilité tout reste vaine. La route que nous devons parcourir, est celle que Jésus nous enseigne dans l’Eucharistie : l’humilité. Nous devons donc marcher droit sur cette route et ne jamais nous retourner en arrière, car c’est par elle que nous devons monter au triomphe de l’œuvre de Dieu. Elle est aussi, le moyen le plus sûr de se préparer un grand avenir d’action efficace et sainte dans le royaume de Jésus-Christ. Sans elle, nous ne saurions nous rabaisser jusqu’à ressembler au pauvre, au souffrant pour comprendre leur misère, leurs maux. Tout le reste viendra de soi-même et sera assuré sur cette base. Pour ce qui est de l’amour, elle est ce qui détermine toutes nos actions. En effet, comme la dit Saint Paul, l’on a beau donné tous ses biens, son temps, son énergie, qu’il ait donné son corps à brûler, sans la charité tout cela n’est rien. Or, l’humilité est cette voie qui nous conduit à la charité. La voie de l’humilité, l’union à Dieu, l’attention à chercher dans ce que nous faisons non notre plaisir mais celui de Dieu, voilà trois points essentiels sur lesquels nous devons nous concentrer pour un vrai progrès spirituel. L’humilité nous invite à éviter dans notre langage l’emploi de la première personne. Le « Je » et le « Moi ». À un certain degré, elle nous exige de souffrir et d’être méprisé ou bien nous ne sommes rien. Nous devons donc rester très humble, en laissant au Seigneur tout le reste. Le « connais toi toi-même » de l’antique sagesse était déjà une bonne base pour une vie honnête et digne. Il servait en fait, à l’exercice ordinaire de l’humilité, qui est la première vertu des hommes grands. « pour le chrétien, la pensée d’être pécheur n’est pas du tout une démission de l’esprit, mais un abandon confiant et habituel dans le Seigneur Jésus qui nous a racheté et pardonné, un vif sentiment d’humilité, de respect pour une sauvegarde contre le danger de nous en orgueillir de nos succès. »

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